“ Une transformation radicale s’est produite dans la machine par le développement des petits moteurs, celui des cellules sensibles à l’action lumineuse, celui des mémoires, des transistors, de tous les dispositifs miniaturisés. Cet arsenal disparate fournit, par des pièces détachées, les éléments d’un assemblage étrangement comparable à l’assemblage biologique. […] la mécanique actuelle construit, en multipliant les sources de force, un véritable système nerveux, dont les connexions avec un organe qui est un véritable cerveau sensito moteur assurant le déroulement d’un programme opératoire ‐ complexe. ” André Leroi‐Gourhan, Le geste et la parole II